Wendy Bertrand
Qui sommes-nous ?
Marionnettistes professionnels depuis 3 générations.
Wendy Bertrand, marionnettiste, a repris la spécialité de sa famille qui dure depuis trois générations.
Amoureux et respectueux des traditions, Maxime fabrique ses personnages comme son grand-père lui avait appris, dès son plus jeune âge.
Ses enfants âgés d'une vingtaine d'années ont grandi dans le même esprit que leur père et comptent bien reprendre la relève.
Nous vous proposons des spectacles drôles, ponctués d'acobaties en tous genres qui ravira les petits et les grands!
Clown et Auguste
Jonglerie & Acrobatie
Magie
Pour la petite histoire...
La naissance de Guignol
Guignol est une marionnette française née à Lyon vers 1808.
Son créateur Laurent Mourguet, faisait partie de ces nombreux canuts qui, mis au chômage par la Révolution, s'était reconvertis en marchand forain, puis en arracheur de dents. Pour attirer la clientèle et couvrir les cris de ces patients, il amusait la foule avec ses marionnettes.
Ayant épuisé le répertoire Italien, il passa vers 1805 à Gnafon, cordonnier aimant bien la bouteille et fort en gueule, avant de créer Guignol vers 1808.
Sur une base textuelle improvisée selon l'humeur du marionnettiste et l'actualité du jour, le spectacle remplissait une fonction de gazette, se dressant en souriant contre les injustices que subissent les petits gens. Guignol était donc corrosif avant de devenir, à Paris, un spectacle pour enfants.
Guignol est un symbole des traditions lyonnaises et dans les pièces, on retrouve des expressions lyonnaises qui ont tendance à disparaître.
L'origine du nom de Guignol est controversée et trois hypothèses principales ont été formulées :
- L'expression ancienne : c'est "guignolant" pour très drôle.
- Un canut nommé Jean Guignol, ayant des ancêtres venus d'une ville de Lombardie : Chigolo.
- La référence au titre d'une comédie en vogue: "Nitouche et Guigolet".
Le répertoire de Guignol a été transcrit dans de nouveaux ouvrages. Mais c'est surtout grâce à Onofrio, magistrat à Lyon, qu'il nous ai parvenu. Ce dernier a publié en 1865 puis en 1889, deux volumes de textes classiques. Curieusement, la censure de Napoléon III, en contraignant les troupes à soumettre leurs textes, a également permis la conservation de ce patrimoine oral.
En 1911, plusieurs auteurs se sont amusés à écrire des parodies d'opéras ou de drames pour Guignol. Cette expérience, particulièrement pittoresque, ne semble pas avoir eu de suites.